Anxiété : stop au monologue, place au dialogue

Epilogue : L’anxiété est une compagne silencieuse pour beaucoup. Elle se faufile dans nos pensées, amplifie nos doutes et, trop souvent, nous isole dans une bulle d’appréhension.
Que se passerait-il si, au lieu de la subir en secret, nous décidions de la confronter en partageant nos peurs avec d’autres ? 
C’est cette question audacieuse que nous explorons aujourd’hui dans Lucid Questions.


                                   


J'ai posé deux questions à Johana sur le sujet, et voici ses réponses : 

Question 1 :  En quoi partager mes peurs avec d’autres pourrait-il m’aider à les dépasser ?

Peut-être que cela pourrait m'aider à prendre exemple avec ce que les autres font d'habitude face à leurs peurs.


Question 2 : Que puis-je me dire la prochaine fois que la peur surgira ?

Que la peur n'est que passagère et que j'ai le choix sur ma manière de réagir. J'en ai déjà surmonté auparavant et je le surmonterai toujours, enfin, I'll try. 

Alors oui, parler de ses peurs n’est pas un aveu de faiblesse

C'est un acte de courage qui brise leur emprise. Ces échanges nous rappellent que nous ne sommes pas seuls, que la peur est passagère, et que notre choix de réaction reste toujours entre nos mains.

Pour traverser les moments difficiles, nous disposons tous de ressources intérieures : nos capacités, nos souvenirs positifs, nos liens d’attachement, nos qualités personnelles, nos stratégies pour réguler nos émotions. Ces ressources — même invisibles ou silencieuses — nous permettent de faire face, d’avancer, de retrouver un équilibre. Comme en thérapie, elles peuvent émerger, se renforcer et s’ancrer, avec le temps et parfois avec de l’aide.

Et si vous doutiez encore de la puissance du partage, gardez ces mots en tête :
« Je l’ai déjà fait, je le referai. »


                     Des portes s'ouvrent à nosu pour sortir de l'anxiété

Défi de la semaine "1 Peur, 1 Partage" 

1. Écrivez sur un papier (ou dans votre note de téléphone) LA peur qui vous ronge "là, maintenant. Exemple : « J’ai peur de ne pas être à la hauteur au travail » ou « Je crains que mes proches ne me comprennent pas ».  

2. Réfléchissez : Quelle " action" pourrait atténuer cette peur ? Une phrase à se répéter ? En parler à une personne de confiance ?  

3. Partagez-la cette semaine, même timidement :  
   - Avec un ami en lui disant : « J’ai besoin de vider mon sac sur quelque chose qui me tracasse… »  
   - Ou anonymement dans un carnet, un groupe en ligne bienveillant, ou même en commentaire de cet article.  

Pourquoi ça marche ?  
Parce que l’anxiété adore les scénarios catastrophe en boucle. Lui couper le son, c’est lui rappeler qui commande. Et si vous arrivez jusqu'à la 2ᵉ étape, vous avez déjà gagné.  

Et si l’idée de partage vous angoisse… rappelez-vous la réponse de Johana : « La peur est passagère, et vous choisissez comment réagir »

P.S : Envie d’en découvrire plus profond avec vos angoisses ? Un texte sur l'overthinking arrivera en fin de semaine pour vous scalper. 

À bientôt sur Lucid Questions, où chaque question est un pas vers la lucidité. 














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