Articles

Pour ces moments où tu ne ressens plus rien

Image
Soyons honnêtes, on a tous connu ce moment où tout semble fade, où notre vie ressemble à une page blanche. Et là, deux options s’offrent à nous : – Soit on panique : Il me manque quelque chose, ma vie n’a aucun sens. Vite, remplissons ce vide à tout prix ! – Soit on l’accepte : Tiens, ce vide, c’est peut-être l’occasion de réfléchir à certaines choses. Un truc à réinventer. Une opportunité. Pourquoi ressent-on ça ? Parce qu’on pense souvent que, pour être heureux, tout doit se passer à merveille. Parce qu’on croit parfois que le bonheur dépend des circonstances extérieures. Parce qu’on a trop d’attentes. Parce qu’on a constamment besoin de changement. Sache-le : ce vide n’est pas une impasse. C’est une pièce blanche qui attend tes couleurs. Lao Tseu le disait déjà :  « C’est le vide qui rend le vase utile. ».  Sans lui, pas d’espace pour accueillir l’inattendu, le neuf, le possible. Quand le ciel ressemble à une toile abstraite et que ton visage se fond dans l’ombre, Tu...

Tous les vides ne font pas mal

Image
Il y a des jours où tout semble flou. Où quelque chose manque, sans qu’on sache quoi. Il y a des manques qui ne sont pas douloureux. Des vides silencieux, presque lumineux. Comme un appel discret à autre chose. Cette semaine, dans Lucid Questions , j’ai posé deux questions à Muriella. Les mots qu’elle m’a partagés sont simples, sincères, et profondément réconfortants. On s’y reconnaît, et parfois, on s’y repose . Ses réponses parlent de  fatigue, d’absence, mais aussi de paix et de présence. Elle met des mots sur ces sensations qu’on vit souvent seul·e, sans trop savoir quoi en faire. Et surtout, elle rappelle une chose essentielle : on n’est pas obligé de remplir tous les vides à tout prix. Parfois, les comprendre suffit. 🌌 Question 1 : Que fais-tu quand tu te sens vidée ? Il y a plusieurs types de vides en nous. Parfois, on pense vivre quelque chose de très profond, comme une dépression… alors qu’en réalité, c’est juste un manque de sommeil. Ça m’est arrivé une fois : je me se...

Ce que les données disent de l’expérience féminine (spoiler : ce n’est pas du ressenti)

Image
« Je pensais qu’elle exagérait… jusqu’à ce que je lise les chiffres. » Cette phrase d’un proche résume le cœur du problème : les réalités féminines sont souvent perçues comme des plaintes subjectives. Pourtant, la réalité ne se limite pas à ce qu'on perçoit soi-même. Avec un peu d’information et d’ouverture d’esprit, on peut mieux comprendre ce que vivent les autres. Les études récentes révèlent des schémas objectifs qu’on ne peut plus ignorer. Avec un ton très rationnel, je vous propose d’examiner la place des femmes sous différents angles pour mieux comprendre ces perceptions. On s’habitue à ce qu’on ne voit pas. Alors on détourne les yeux. Jusqu’à ce que les chiffres parlent pendant que 140 femmes tuées chaque jour dans le monde. Par un proche.  Qu’est-ce qu’une femme ? Biologiquement. Le corps féminin fonctionne différemment, notamment à cause des hormones qui influencent la croissance, la fertilité et l’énergie. Les femmes ont en moyenne moins de force musculaire, ce qui peut ...

Jogging le jour, talons la nuit : petit manuel de sabotage des codes féminins

Image
Cette semaine, on explore l’expérience féminine. Toutes ces choses qu’on se retient de dire, de faire. Ces passions qu’on étouffe, ces opinions qu’on lisse… juste parce qu’elles ne collent pas à l’image qu’on attend d’une femme. L’objectif ici n’est pas de dénoncer le sexisme ou de faire un plaidoyer féministe. Non, c’est plus intime que ça : c’est une invitation à faire la paix avec soi. À être vraie, brute, sans honte. 🛑 Et si le job à décrocher, c’était d’abord le tien ? Celui où tu ne t’excuses plus d’être trop bruyante, trop directe, trop vivante. Alors, j'ai demandé 02 questions à Sitraka :  Question 1 : Quelle partie de toi-même as-tu enterrée pour correspondre au script de la bonne femme ? (Ce rêve, ce rire trop fort, ce désir tabou)  Ne pas pouvoir juste être moi-même parce qu'il paraît que je me comporte plus en homme qu'en femme (fumer, boire, sortir, dire ce que je pense, tenir la porte à une amie, ne pas vouloir cuisiner,...) Ne pas pouvoir me mettre les ...

I feel it quietly

Image
C'est dans la tête  Alors oui, c’est réel. L’anxiété est réelle. Et paralysante. Parfois utile – pour des questions de survie – mais parfois ingérable. Comme si le passé refusait de se déconnecter, et que le futur s’imposait en HD devant mes yeux. C’est comme s'il y avait plusieurs fenêtres qui s'affichent en même temps dans mon cerveau, et qu'il y avait un gros bug qui m'empêche de me concentrer sur une seule fenêtre. J’inspire et j’expire Avec un peu de respiration. J'y arrive. Je me concentre sur une fenêtre, une seule. Au fur à mesure que je l'observe, je m’aperçois que la fenêtre que j'ai choisie n'est pas la bonne. Elle fait partie de ses pensées qui nourrissent mes angoisses, celles qui te mettent des "et si jamais" et des "j'aurais dû" qui n'arrête jamais. Pourtant, je sais. Ce qui est passé ne reviendra pas. Le succès n’a pas d’âge. Mais les murmures sont plus forts : " Tu devrais…", "Regarde les...

Anxiété : stop au monologue, place au dialogue

Image
Epilogue : L’anxiété est une compagne silencieuse pour beaucoup. Elle se faufile dans nos pensées, amplifie nos doutes et, trop souvent, nous isole dans une bulle d’appréhension. Que se passerait-il si, au lieu de la subir en secret, nous décidions de la confronter en partageant nos peurs avec d’autres ?  C’est cette question audacieuse que nous explorons aujourd’hui dans Lucid Questions.                                     J'ai posé deux questions à Johana sur le sujet, et voici ses réponses :  Question 1 :  En quoi partager mes peurs avec d’autres pourrait-il m’aider à les dépasser ? Peut-être que cela pourrait m'aider à prendre exemple avec ce que les autres font d'habitude face à leurs peurs. Question 2 : Que puis-je me dire la prochaine fois que la peur surgira ? Que la peur n'est que passagère et que j'ai le choix sur ma manière de réagir. J'en ai déjà surmonté auparavant ...

Je suis crevé, mais j'ai dormi 8 heures : Et si on réapprenait vraiement à se reposer ?

Image
Suis-je la seule à avoir cette sensation ? Huit heures de sommeil affichées fièrement sur mon téléphone, et pourtant... un poids sur les épaules dès le réveil, l'impression d'avoir couru un marathon pendant la nuit. Vous carburez au café, jonglez avec des to-do lists interminables, et vous manquez toujours d'énergie. Si ça vous parle, vous n'êtes pas seul(e).  Mais comment ça se fait qu’on soit arrivé à un moment de notre époque où on perd facilement de l’énergie alors que notre quotidien est bien automatisé ?   C'est l'ironie de notre époque, car la réponse est contre-intuitive : plus on "optimise" notre temps, moins on sait s’arrêter et moins nous savons comment l'utiliser pour nous ressourcer . Ce texte décrypte cette spirale de l'épuisement et l'urgence de réapprendre l'art de la pause, parce que dormir huit heures ne suffit plus.  Piège numéro 1 : Repos VS déstresser On confond souvent déstresser et se reposer...